La patate douce est une plante herbacée vivace de la famille des Convolvulaceae qui pousse dans la terre grâce à un climat tempéré chaud et ensoleillé. Elle se cultive en serre ou en potager. On la cultive principalement pour ses tubercules. En effet, c’est cette partie qui est consommée. Dans les pays en développement, la patate douce est parfois un aliment de base dans l’alimentation des populations (Rwanda, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Ouganda…). Elle est également utilisée pour nourrir les animaux : élevage des porcs par exemple.
Originaire d’Amérique tropicale, la patate douce tient son nom du terme emprunté aux espagnols « batata » depuis 1493. C’est Christophe Colomb qui l’introduisit en Europe Occidentale au retour de son premier voyage. Appréciée des personnalités influentes telles que Louis XV ou Joséphine de Beauharnais, la patate douce débute son succès en France sans pour autant s’implanter solidement. Il faudra attendre quelques années avant que Joséphine de Beauharnais la fasse cultiver à la Malmaison malgré que le climat n’y soit pas favorable. Le légume revint donc à la mode en 1796. Certaines tribus du Ghana utilisaient les feuilles de la patate douce pour traiter le diabète de type 2. Au Brésil, ils les utilisaient contre les infections de la gorge ou de la bouche. Au Japon, les tubercules étaient utilisées crues dans la lutte contre l’anémie, l’hypertension ou le diabète. La patate douce s’est avérée bénéfique dans le traitement d’affections variées telles que l’asthme, les piqures d’insectes, la fièvre, les diarrhées, ou encore les brûlures. Aujourd’hui, la patate douce est très prisée en cuisine pour les régimes sportifs (farine de patate douce par exemple) du fait de sa composition nutritionnelle très avantageuse très riche en provitamine A, bêta-carotène, vitamines C et B.
Ce légume a également une symbolique très particulière notamment aux Etats-Unis puisqu’elle a été nommée « légume officiel de l’Etat » en Caroline du Nord et en Louisiane. Au Japon, il existe même un monument à son effigie dans les jardins botaniques de Koishikawa en hommage à celui qui l’a introduite dans le pays : Aoki Konyō.
Saison de la patate douce
Choisir sa patate douce
Choisissez une patate douce ferme, lourde, exempte de tâche, fissure ou meurtrissure. L’odeur ne doit pas être trop forte ce qui voudrait dire qu’elle aurait peut-être commencé à moisir. Concernant la forme, aucune n’est mauvaise, cela relève plus de la praticité à peler.
Conserver sa patate douce
Conservez votre patate douce dans un endroit sec car elle est très sensible à l’humidité et a tendance à moisir. Préférez un endroit frais et aéré afin qu’elle ne germe pas. De cette façon, la patate douce se conserve jusqu’à plusieurs semaines.
Composition
Pour 100g cuits* :
- 62,8 kcal
- 78 g eau
- 1,69 g protéines
- 12,2 g glucides
- 6,11 g sucres
- 0,15 g lipides
- 2,9 g fibres
La patate douce est riche en potassium, en phosphore et en calcium.
* Source : ciqual 2017